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CHANGEONS DE CAP : UN APPEL AUX DIRIGEANTS
 
    Vous qui gouvernez le destin des nations, vous qui avez trahi l’esprit de vos fonctions, je m'adresse à vous à travers le voile fallacieux de l'époque, emportant les échos de ceux qui, autrefois, ont aspiré à la grandeur des nations et de l'humanité. Nous soumettons humblement, tels des peintres essayant de révéler la vérité à travers les couleurs, une vision renouvelée, une manière différente d'interpréter les labyrinthes économiques qui étranglent notre monde et d'offrir des solutions pour desserrer cette étreinte mortelle. Ces idées, loin d'être un catalogue complet, dénoncent avec force les maux profonds qui corrompent le cœur de notre système. En embrassant ces idées, vous, les dirigeants qui ne collaborent pas avec l’oligarchie mondialiste, rallierez les âmes sincères des peuples et des nations à votre noble cause.
 
DES OMBRES DE LA SPÉCULATION & DES MONOPOLES TYRANNIQUES
 
    En l’ère de l'avidité, le spectre de la spéculation hante nos marchés, se jouant des labeurs du peuple. Nous ne suggérons pas l'abolition des marchés eux-mêmes, ces bourses d'échange, mais bien l'éradication de ces instruments financiers éphémères qui les détournent de leur véritable mission. Qu'elles soient le reflet fidèle des aspirations productives à moyen et long terme, et non le jeu capricieux de fortunes démesurées qui se comptent en multipliant les milliards.
 
    Que dire des monopoles, ces dragons qui étouffent la concurrence, empoisonnent l'air de l'innovation et se nourrissent de la misère des peuples ? Ils doivent être bannis, tout comme les troupes malveillantes sont exclues de la cité. La mention d’un tel monopole, l’OPEP, évoque les chimères qui, par ruse et manipulation, créent une fausse rareté, faisant flamber le prix de notre énergie vitale. Presque toutes les nations déclarent ces monopoles illégitimes. Il est grand temps de renverser ces chimères économiques !
 
LES CHAÎNES DE LA DETTE & LES SIRÈNES DES BANQUES
 
    La dette et ses intérêts, cette chaîne pesante autour du cou des nations, dois être allégée, voire brisée. Un appel retentit pour une remise de dette concertée, en particulier en faveur des nations les plus éprouvées. Qu'elle soit financée uniquement par le peuple du pays, pour que l’humanité ne soit plus assujettie à des vampires mondialistes apatrides.
 
    Mais prenez garde aux impostures des banques, ces sirènes qui chantent des malheurs imminents. Elles ont depuis longtemps dévié de leur tâche, détournant les richesses vers les sables mouvants de la spéculation à court terme. Leurs prêts, lorsqu'ils existent, sont masqués par des entités fictives, des masques trompeurs conçus pour duper le simple citoyen surendetté. Mais nous réveillés par la lumière de la vérité, nous voyons à travers ces illusions. Les taux exorbitants pratiqués par ces entités éclipsent le véritable sens de leur raison d’être en dévorant nos libertés.
 
    En empruntant la voie éclairée par ces idées, puissiez-vous, dirigeants, mener nos nations et leur peuple vers une ère de justice et de prospérité.
 
RENAISSANCE D'UNE REDISTRIBUTION
 
    Dans notre système corrompu, où les rues résonnent des échos de l'injustice et des cris de l'inégalité, un appel s'élève pour réinventer notre monde, pour une Nouvelle Redistribution des richesses, tel un écho du passé demandant justice pour les peuples.
 
    Le panthéon économique est constitué de trois parties : les dépositaires de capitaux, les travailleurs salariés, qui fabriquent la valeur ajoutée, et enfin les États, qui doivent réguler et construire les voies de notre futur. Ces trois piliers, dans leur rôle respectif, sont les sculpteurs de notre présent et de notre futur. Les trois ensembles sont les gardiens qui rendent possible la création de richesse dans notre monde.
 
    Aucun de ces acteurs ne doit être omis du partage de notre prospérité. Plus particulièrement les salariats, le cœur battant des économies industrielles. Ils sont le sang de notre système, alimentant la croissance et le progrès. Ignorer leur présence, c'est ignorer la flamme qui alimente la lanterne de notre croissance. À l'opposé, chérir les actionnaires, comme s'ils étaient les seuls monarques de notre royaume, revient à asphyxier notre économie avec un amour inconditionnel pour l'or et le pouvoir.
 
    Si ces trésors étaient justement partagés, la clé de la renaissance serait trouvée. Cela romprait ce cercle vicieux, cette chaîne qui, telle une guillotine, menace toujours de tomber sur nos systèmes économiques, engendrant la montée des extrêmes et des tempêtes guerrières.
 
    La lumière est-elle au bout du tunnel, une redistribution équitable, telle une mélodie composée de trois notes harmonieuses : un tiers pour l'État, un tiers pour l'actionnariat, et un tiers pour les salariés. Dans les petites échoppes où l'artisan est aussi l'investisseur, il récolterait les fruits de ses deux rôles. Le monde verrait alors une renaissance économique, une symphonie de prospérité.
 
    Mais que les ombres du vieux monde, les sbires qui profitent de l'ancien système, ne viennent pas crier à l'impossible. Tout ce qui est nécessaire, c'est la volonté farouche des peuples, de ces Gavroches insoumis, ou de leurs représentants qui leur doivent fidélité. Les détenteurs de capitaux pourraient frissonner à cette pensée, mais je leur pose cette question : préférez-vous le moindre d'une petite bourse ou une portion généreuse d'un trésor ? En d’autres termes pour être plus clair, si je vous demande de choisir entre 60 % de 10, ou 33 % de 100, qu’allez-vous préférer ?
 
L’ÉCHELLE DE L’ÉQUITÉ : UNE RÉFLEXION DANS L’OMBRE DES LIMBES
 
    Au cœur de la vibrante humanité, où la bataille entre la lumière et les ténèbres de l'âme humaine se joue, se cache le point critique, cette notion élusive et pourtant si cruciale. Tout comme l’être humain a dû équilibrer sa conscience entre le bien et le mal, notre société, elle aussi, oscille à la frontière d'une équité économique.
 
    Un principe, murmuré dans notre conscience et oublié dans la vie de tous les jours, persiste : la richesse, fruit de notre labeur, doit être répartie avec justice entre les mains de l'État, du capital et du salariat. Un point d’équilibre, un fragile pont entre l’équité et l’injustice, qui, s'il est rompu, engloutit la cité tout entière dans les abysses.
 
    Ce n'est point-là, l'élaboration d'une thèse semblable aux débats des salons aristocratiques, où le verbe virevolte sans s'ancrer dans la réalité. Non, c'est un appel à reconnaître les chemins moins empruntés, des chemins qui, par la lumière de l’esprit ou la force de la révolution, se dessineront.
 
    Au cœur de ce tumulte économique, ne pouvant être qu’industriel, l'argent doit reprendre sa place originelle, celle de l'échange. L'enrichissement ne doit couronner que ceux qui ont osé rêver, investir ; le salariat qui matérialise la création ; enfin l’État qui permet, par le service public et la création d’infrastructures, aux richesses d’être produites dans une nation en paix.
 
    En revanche, le salaire doit refléter uniquement le travail accompli, sa complexité et ses dangers. Point par sa potentialité à engendrer une fortune. Les salariés doivent être rémunérés pour leur labeur, non pour les trésors qu'ils pourraient éventuellement déterrer. Si, par aventure, ce labeur engendre des richesses, alors, tous doivent partager équitablement le fruit de la victoire.
    Ce dogme est inébranlable, s’il est rompu inéluctablement à plus ou moins long terme, cela nous mène à la faillite économique. Pour qu'une économie soit une gardienne de la prospérité et du développement, elle doit chérir cette vérité. Et, à l'instar de l'inexorable marche du temps, ce principe se fera jour, soit par la volonté des peuples ou par sa propre force, espérons que nos dirigeants, embrassent cette vérité avant qu’il ne soit trop tard.
 
L'AUBE DES BATAILLES ÉCONOMIQUES : UN RÉCIT DE L’INTERSECTION DES SOMBRES RUELLES ET DES LUMINEUSES AVENUES
 
    Au sein d'une société qui résonne des mélodies des barricades et des murmures, des couloirs sombres se posent les questions, presque mystiques, du choix. Un choix, non pas de couleurs ou de bannières, mais d'essence, de substance, d'âme.
 
    Imaginez ce monde, où chaque coin est une scène du drame humain, chaque pays est une page de l'histoire. D'un côté, les vautours de la finance, semblables aux ombres qui planent sur le néant, concoctant leur poison économique, préparant leur lente strangulation de la cité. De l'autre, les ouvriers, les inventeurs, les créateurs, semblables aux amis de l'ABC, avec leurs mains tachées du labeur entrepris, sculptant des produits d'utilité publique.
 
    La danse macabre entre les deux est aussi délicate que celle entre le bien et le mal. Si le premier ne cesse de sucer la moelle régénératrice du second, le pouvoir d'achat, cet élixir vital pour un système économique, est vidé, menaçant de jeter la cité dans un gouffre sans fin.
 
    La quête pour instaurer une justice économique nous placera en ligne de mire des profiteurs patentés. Ceux dont l'arsenal patenté est aussi varié que sinistre, mortel pour leurs ennemis. Leur puissance est vaste, leur ruse est complexe, et leurs méthodes sont aussi sombres que la nuit précédant la folie d’Hiroshima. Ils manient les lois comme on ajuste un costume. Ils bluffent, manipulent, corrompent, et, dans l’ombre des ruelles, éliminent les menaces qui visent leur empire.
 
    Pourtant, il faut prendre courage, car les porteurs de l'espoir d'une nouvelle aube auront à leurs côtés les cœurs de millions de résistants. Ceux qui, dans le lointain, rêvent d'une cité d'équité, pour leurs progénitures, où le labeur est récompensé et les usurpations punies. Une cité où les institutions servent leur dessein originel : les banques prêtent, les assurances protègent, les législateurs créent la loi, et la justice reste inébranlable. Une cité où l'État n'empiète pas sur le rôle du législateur, et l’économie redistribue la richesse équitablement, abolissant les jeux de la spéculation.
 
La vision de ce monde, si vaste, si complexe, n'est pas une utopie lointaine, mais une nécessité pressante, et chacun la connaît, en son cœur, en ses espoirs, en ses rêves. Et comme l’homme valide se doit de porter, l’homme blessé sur son dos à travers la mitraille, nous porterons cette vision, à travers les épreuves et les batailles, vers l'aube d'un nouveau jour.
 
LE THÉÂTRE DES OMBRES : UNE RÉFLEXION SUR LA LUTTE DES FORCES
 
    Dans les ruelles sombres de la cité, où les lampadaires jettent une lueur vacillante sur les pavés inégaux, un drame se joue. La scène résonne du son des tambours d'une nation divisée, une pièce manichéenne aux coulisses tissées de trahisons et de complots.
 
    Les voix dissonantes de cette société clament leur appartenance à l'une ou l'autre moitié, brandissant leurs étendards de « droite » et de « gauche ». Mais, telle l'illusion du guignol, ces divisions ne sont que des marionnettes dans les mains de maîtres invisibles. Les milliardaires apatrides, ces Titans du XXIe siècle, privés de leur patrie et de leur amour, tirent les ficelles, exploitant cette division pour s'enrichir aux dépens du peuple.
 
    Mais cette situation est transitoire, une parenthèse sombre avant l'aube nouvelle. Car la structure, basée sur la voracité des géants financiers, est fragile. Elle s'effrite sous le poids de faillites en cascade, qu'elles soient économiques, politiques, judiciaires ou sociales. Ces deux blocs, brûlants d'extrêmes et de passions, ne tiennent que par la grâce de leurs extrémités.
 
    Quiconque, avec de la bravoure et une tête bien faite, osera affronter ces géants et envisagera des solutions réelles, sera acclamé. Mais tant que les peuples, endormis comme un enfant dans les bras de sa mère, se laisseront charmer par la mélodie toxique des médias, ces oiseaux en cage chantant les refrains dictés par les titans de la finance, il y a un grand danger.
 
    Oh ! Vous, manipulateurs du côté obscurs, souvenez-vous que le sommeil est éphémère. Les peuples s'éveilleront, portés par l'esprit de l’intérêt général, et sa réaction pourrait bien ressembler aux vents incandescents de la révolution. Car dans son cœur, l’être humain sait. Il sait discerner le vrai du faux, le bien du mal, l’intérêt personnel qui dans son excès conduit au néant, de l’intérêt collectif qui conduit à la liberté.
 
    Les peuples en leur nation, malgré le voile de tromperie, voient clair, contre une menace avérée. Au fond et toujours, dans la tourmente et le chaos, la nation et son peuple savent se rassembler, défiant les prévisions des fous aveuglés par ce qu’ils croient être leurs intérêts, étonnant les sceptiques infusés par la propagande oligarchique, et écrivant, une fois de plus, sa propre histoire, celle de l’âge de raison de l’humanité.
 
ROGER MESTRES
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