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AVEC D’AUTRES HOMMES
 
NOUS DEVONS ÊTRE LE POUVOIR ET RESTER LE POUVOIR !
 
    Par les étoiles et les firmaments, que les âmes, autres que les ménestrels et les bardes, lèvent leurs yeux au-delà de cet horizon de mensonges politiques !
 
    Il est temps, oui, grand temps, que d'autres voix, distinctes de ces charlatans qui nous gouvernent, nous guident, nous indiquent ce qui est juste et ce que notre destin doit être. O, vous, illusionnistes déguisés en élites, faux élus, faux penseurs ; si vous osez modeler l'avenir comme vous l'avez fait avec notre histoire, avec notre présent, pourquoi, dites-moi, pourquoi continuerions-nous à marcher dans vos ombres, à vous offrir notre confiance aveugle ?
 
    Si, dans notre complaisance, nous continuons à vous céder les rênes de la pensée, le commandement de l'initiative, le spectre d'un futur se dessine, aussi infernal que la vision de Dante. Vous, avec vos mains ténébreuses, entravez chaque élan, étouffez chaque splendeur, et éteignez la joie de vivre. Tels des parasites, des frelons dans le sanctuaire de la ruche, vous menacez l'aurore de demain.
 
    Pouvez-vous sincèrement imaginer que nous soyons si naïfs pour croire que vous pantins politiques, infidèles aux nations et à leurs peuples, asservis à l'or des oligarques milliardaires, jouant une comédie en ce théâtre de fausses démocraties, pourraient apporter le changement ? À ces voleurs, vous avez octroyé les monopoles - de la presse, de la nourriture, de l'énergie, de la médecine - les armant pour orchestrer leurs sombres intrigues : des carences fabriquées, des maux imaginaires, des récits tronqués, le tout pour remplir leurs coffres au détriment des nations et de leurs peuples.
 
    Vous les collaborateurs, vassaux obéissants, pensez-vous avoir la force, l'audace de renverser ce jeu ? L'esprit qui croirait encore en une telle illusion ne serait-il point égaré ? O, vous, usurpateurs, traîtres, vous ne bougerez que contraints et forcés, acculés par l'inéluctable, la lame pressée à votre gorge, par le torrent irrésistible de la révélation des peuples !
 
L’INACCEPTABLE
 
    Au cœur des ténèbres, s'élève une interpellation, irradiante et persistante, elle est comme un animal blessé farouche dans son essence :
 
    Sans la colère d'un ouragan, ni l'amertume d'une mer agitée, mais avec la force d'un fleuve qui persiste et la conviction d'un roc inébranlable, nous interrogeons vos consciences. Croyez-vous, en effet, que le grand chœur de l'humanité continuera à subir, sous le poids de vos subterfuges, le triste destin de millions d'êtres, condamnées à périr, faute du plus élémentaire ?
 
Est-il concevable pour votre esprit que le monde, sous l'ombre écrasante de quelques-uns, ces orgueilleux qui se gorgent d'or et de pouvoir, renonce aux doux rêves d'un futur empreint de bienveillance pour tous les peuples ?
 
    Pouvez-vous imaginer que l'humanité se soumette, encore et toujours, aux édits venimeux de cette lignée maudite - ces souverains autoproclamés de la finance, ces titans de l'alimentation, de l'énergie, de la médecine, et désormais, ces maîtres des paroles et des images ?
 
    Croiriez-vous que, pour satisfaire l'appétit insatiable de ces monstres égarés par la folie et l’ivresse de la démesure nous échangions la vie des uns pour le trésor des autres, sacrifiant d’innombrables vies, laissant tant d'autres dans la détresse et la misère ?
 
    Enfin, pensez-vous que l'âme humaine consentira éternellement à porter le joug de ces idolâtres modernes, ceux qui jouent avec les cœurs comme des marionnettes, pillant les trésors des nations, les forçant à se vautrer dans la fange de leurs vices, sous les chaînes de la tromperie, de l'oppression, et de la décadence ?
 
    Pouvez-vous sincèrement penser que l'humanité acceptera, encore et toujours, l'inacceptable ? 
 
UN MONDE DE CORRUPTEURS ET DE SPÉCULATEURS
 
    Au cœur d'un monde en tumulte, un cri s'élève, puissant et sonore, traversant les âges :
 
    Ô peuples, nous lançons un appel vibrant, un cri qui traverse la nuit de notre ère : changez le destin que nous ont préparé ces sombres architectes du mondialisme ! Ces charlatans, corrupteurs d'âmes, épaulés par leurs apôtres soudoyés : pseudo-journalistes, pseudo-économistes, pseudo-médecins, pseudo-climatologues qui tous ont trahi leur diplôme, la nation et le peuple qui leur ont permis de les obtenir. Combien d'esprits lumineux ont été obscurcis par l'or qui tâche, éteignant la flamme de la justice, de l’intelligence, de l'idéal, de l'amour du prochain ?
 
    Nous refusons l'héritage de servitude que vous voulez transmettre à nos enfants. Le monde que vous dessinez, sous le voile de la peur, semble s'éloigner de la lumière, s'enfoncer dans un abysse de désespoir, sans idéal, sans humanité. Si nous marchons sur ce chemin ténébreux, guidés par les sermons creux de ces faux prophètes dévoués au dieu Mammon, nous nous dirigeons assurément vers le néant dans toutes ses dimensions. Une fois engloutis dans cette abyssale obscurité, même les tourments de certains âges paraîtront doux !
 
    Ce cri d'alarme, nous sommes convaincus qu'il résonne dans le cœur de la majorité des peuples. Ceux qui ont placé leur foi en vous, ceux qui ont cherché ailleurs, les âmes perdues qui se sont détournées de vos politiques, tous désespérant, se sentant impuissants, résignés à un futur immuable, à un monde chaotique. C'est là votre chant fallacieux, réduisant ainsi votre devoir envers eux à des mensonges.
 
    Mais gardez à l'esprit, lorsque le jour viendra où ils réaliseront que le futur peut être redessiné, que des routes nouvelles et lumineuses s'ouvrent à nous, loin des contraintes imposées par ces tyrans supranationaux milliardaires apatrides. Votre vision est terne, limitée par votre complaisance, votre confort, par ces  grands maîtres du veau d’or, ombreux et mal intentionnés qui vous guide vers la ruine de l’humanité et l’accaparement des richesses par ces voleurs.
 
    Face à votre inertie, à votre surdité, l'homme doit se tourner vers d'autres hommes pour le guider vers la lumière. Une fois libérés, leur voix s'élèvera, portant loin, résonnant telle une mélodie, passant d'âme en âme. Se propageant, elle façonne l'avenir de toute l'humanité. Cette voix redonnera à l'homme sa place sacrée, perdue en écoutant les chants funèbres des sirènes, mélodies funestes qui étouffent l'humanité, l'amour, la bravoure et la justice.
 
L’INERTIE DU DÉSESPOIR
 
    Sur les rives des sociétés injustes, des cris solennels émergent de la brume du désespoir :
 
    Ceux qui pensent que le désespoir est immobile, comme une grosse pierre dans un petit ruisseau, se méprennent gravement. Ce que vous percevez comme inertie est simplement l'anticipation silencieuse, un voile jeté par la naïveté nourrie de vos faux-semblants, ou peut-être même de votre ignorance aveugle.
 
    L'espoir est semblable au noble phénix, dormant dans l'obscurité, silencieux, attendant le moment propice pour renaître, flamboyant, de ses cendres sacrées. Cette résurrection est inéluctable, nous les peuples chacun dans nos nations en portons la certitude au fond de nos âmes.
 
    Nous ne souhaitons porter aucune étiquette, ni de droite ni de gauche cette vision de l’humanité est tellement dérisoire. La véritable quête du bien commun, nous en sommes persuadés, plane haut, bien au-dessus des divisions sectaires et des préjugés, libérée des chaines de ces pensées étroites insufflé par les filous qui nous dirigent pour mieux nous crucifier.
 
    Cette voix qui s'élève, c'est un cri vers la sagesse, une critique profonde des politiques poursuivies aveuglément depuis des lustres. C'est un appel déchirant à l'aide, qui pourrait retentir aux oreilles de tout dirigeant égaré.
 
    Il est temps de tracer une nouvelle voie. Avec conviction, nous croyons que la sagesse, l'humanité, la conscience éveillée, la détermination, le courage et la vertu doivent triompher dans nos sociétés encore naïves, dominées par une cupidité dévorante, jusqu'à ce que la mort vienne emporter les instigateurs de ces maux.
 
    La cupidité, l'inaction, l'insensibilité et la lâcheté sont élevées en idéaux, sauf quand ils requièrent de nous que nous portions leurs armes. Ces malédictions sont lentement insidieuses, puis solidifiées, sculptées dans le marbre de leurs commandements par ces marchands d'illusions. Des marchands dont l'unique ambition est d'asservir le monde à leurs desseins, même au prix de sa ruine.
 
    Pour que l'humanité puisse respirer librement, elle doit d'abord les maîtriser, puis les éradiquer. Seulement alors elle pourra émerger de cette adolescence où ces marionnettistes, ces magnats des médias et leurs journalistes serviles l'ont confinée.
Roger MESTRES - mai 2010
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